Toujours considéré comme une “niche”, le marché du vrac a cependant le vent en poupe.

Sud-Ouest publiait il y a quelques mois des données sur l’évolution du marché vrac avec notamment une croissance de 41% en 2019.
Cette progression significative est majoritairement due à l’ouverture de nombreux magasins dédiés au vrac mais également au développement de la vente de produits non-alimentaires en vrac, tels que les savons, les produits d’entretien ménagers…
Plus qu’un effet de mode, une véritable volonté de consommer autrement puisque 40% des français déclarent acheter en vrac, selon Célia Rennesson, directrice générale de Réseau Vrac, l’association des professionnels du vrac.

La crise sanitaire a certes ralenti ce mode de consommation, maisl’engouement semble parti pour durer, si l’on en croit l’augmentation du nombre de distributeurs vrac ; seulement 2 épiceries vrac en 2013, contre 400 en 2019. La grande distribution a également pris le virage et aujourd’hui 70% des hypers sont équipés d’un rayon dédié au vrac. Quant aux magasins spécialisés bio (qui représentent 45% du marché), 88% d’entre-eux sont équipés d’un rayon vrac.
 Enfin, si le vrac nous propose une gamme de produits de plus en plus large, ce sont aussi les innovations liées à ce secteur qui participent à son succès. En effet, les rayons sont optimisés au maximum pour délivrer aux consommateurs un service de qualité, toujours dans une optique d’éco-responsabilité.